Louvre, cour Khorsabad
La cour Khorsabad du Louvre nous propose une série de sculptures monumentales.
Les taureaux Assyriens ailés à têtes humaines, sont des "lamassou", des êtres bénéfiques chargés de garder les palais en éloignant les forces maléfiques selon les croyances de l'époque. Sargon II qui fut roi d’Assyrie de 722 à 705 av. J.-C. fit construire une nouvelle capitale, Khorsabad, dont les portes de la demeure royale étaient ornées par ces taureaux géants. Il faut d'ailleurs souligner que Sargon ne profita pas beaucoup de sa nouvelle capitale puisque il mourut à la guerre deux ans après son inauguration. Son fils Sénachérib, voyant là un mauvais présage, s'installa à Ninive et Khorsabad abandonnée fut recouverte par les sables.
La cour Khorsabad est conçue autour d'un mur en stuc de sept mètres de haut qui permet de reconstituer de façon aussi fidèle que possible le décor de la capitale de l'Assyrie.
Cette cour est majestueuse, impressionnante même, avec un sentiment hiératique très fort. Pour les personnes aimant l'art du XVIIIème comme certains de mes élèves, il est difficile de prendre plaisir de dessiner. J'ai proposé de travailler sur le thème de creux, du relief des sculptures, avec de nombreuses possibilités. Cet exercice nous a permis d'apprécier la qualité et le savoir faire des sculpteurs.
Promenade, dans la cour Khorsabad, partant d'une sculpture avec peu de relief, pour terminer avec une sculpture proche d'une ronde-bosse.
L'aile a un relief faible sur le haut et prend petit à petit du relief en passant sur l'épaule du taureau.
Mouvement des lignes, volume de la jambe, rythme de la sculpture, l'une est un bas relief, l'autre en haut relief. Difficulté de rendre la qualité du relief.
Voici les photos des deux sculptures.
Personnage tenant un ibex et une fleur de lotus.
Héros tenant un lion.